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Jacques François Aubert, Liliane Aubert - Statuettes égyptiennes: chaouabtis, ouchebtis
11.06.2023, 08:15

Един от най-сериозните проблеми, съществували в представите на древните египтяни относно задгробния живот е кой ще извършва обичайните за отвъдното, както и за реалното съществуване необходими трудови дейности вместо непривикналите към тях фараони, аристократи и висши чиновници. В тъмните векове на преддинастичния и раннодинастичен период той е разрешаван прямо и брутално - необходимите слуги са били убивани, за да бъдат на разположение на владетеля във вечността.
Впоследствие обаче по ред причини, както практически така и морални, тази жестока практика е била изоставена и на сцената излизат красивите погребални статуетки на слуги (шабти, ушебти), които символично представляват работната сила, която вследствие на магическите обреди извършвани от жреците се очаква да се грижи за нуждите на погребания.
Ушебтите се появяват за пръв път през епохата на Средното царство,  достигат своето най-голямо разпространение през Новото царство, Третия преходен период и Късното царство, за да излязат постепенно от употреба при династията на Птолемеите.

Jacques François Aubert, Liliane Aubert - Statuettes égyptiennes: chaouabtis, ouchebtis, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve, 1974 [Librairie d'Amérique et d'Orient]  

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Jacques François Aubert, Liliane Aubert - Statuettes égyptiennes: chaouabtis, ouchebtis, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve, 1974 [Librairie d'Amérique et d'Orient]  

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Added by: Admin | | Tags: древноегипетска скулптура, древноегипетска религия, Древен Египет, древноегипетско изкуство, древноегипетска археология, шабти, ушебти
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Total comments: 2
1 Admin  
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Pour les Égyptiens, l'accès au séjour éternel nécessitait une préparation funéraire appropriée et tout défunt se devait d'avoir à ses côtés une armée de serviteurs destinés à le suppléer pour tous les travaux susceptibles de lui être imposés dans l'au-delà.
Ces statuettes dites chaouabtis – puis ouchebtis à partir de la XXIe dynastie (1080-945 av. J.-C.) – sont apparues au Moyen Empire (vers 2040-1782 av. J.-C.) et se sont surtout diffusées et multipliées dans le matériel funéraire au Nouvel Empire (vers 1570-1070 av. J.-C.).

2 Admin  
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L'un des aspects les plus populaires de l'Egypte ancienne sont ces petites statuettes funéraires dont chaque musée posséde au moins une paire, les plus importants en ayant de armées. Or, depuis l'étude que leur avait consacrée L. Speleers (Les figurines funéraires égyptiennes, Bruxelles 1923) elles n'avaient plus fait l'objet d'une étude d'ensemble les rendant accessibles а un large public.
Paraissant aprés les catalogues décrivant les «ouchebtis» des musées du Caire (Newberry) et de l'University College de Londres (Pétrie), le livre ici présenté comble cette lacune et permettra de prendre mieux connaissance des catalogues du British Museum de Londres et du Rijksmuseum van Oudheden de Leiden, en cours de réalisation.
A l'origine substituts impérissables d'une momie qui pouvait disparaître, les «chaouabtis» (sens inconnu ; la traduction «corvéables» des auteurs n'est pas fondée) évoluent et deviennent, par l'adjonction de textes enveloppant la moitié inférieure de la figure momiforme, des instruments destinés à garantir la résurrection dans l'au-delà du défunt et à lui assurer une vie sans souci en effectuant à sa place les corvées qu'il serait appelé à y effectuer («ouchebti»- répondant). Si ces figurines intéressent de ce chef l'historien de la religion ou des mentalités, elles ont également attiré l'attention des historiens tout court, parce qu'y est presque toujours nommé le défunt, dont l'identification est facilitée par l'adjonction du nom d'un des parents ou de tous les deux, et éventuellement d'un titre qu'il porta de son vivant.
Leur nombre extrêmement élevé imposait toutefois de faire un choix, et celui des auteurs, qui ont pris pour point de départ une sélection d'ouchebtis rencontrés dans le commerce des antiquités, enrichie ensuite de figurines conservées dans les divers musées du monde, en vaut un autre. Pour chaque tranche chronologique, les auteurs examinent successivement les ouchebtis royaux, puis ceux de leurs contemporains, enfin ceux qui, avec quelque certitude, peuvent être attribués au règne envisagé. De la sorte se sont dégagées un certain nombre d'indications typologiques (textes reproduits, disposition de ceux-ci sur les statuettes, couleur des faïences, présence ou absence d'instruments agricoles dans les mains des figurines, etc. ...) qui ne manqueront pas de faciliter le travail d'autrui, encore que les auteurs eussent rendu service aux utilisateurs du livre en regroupant ces éléments en fin de volume. Les nombreuses planches (dont les légendes détaillées se, trouvent aux pp. 289-298) illustrent une centaine de figurines provenant pour la plupart, semble-t-il, de la collection des auteurs.
Un tableau chronologique, une bibliographie substantielle et un index facilitent la consultation de l'ouvrage. Le volume étant destiné à un public plus large que celui de seuls égyptologues, on comprend parfaitement l'absence des textes hiéroglyphiques, d'autant plus que les traductions sont soignées.

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