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Dominique Valbelle, Charles Bonnet - Le sanctuaire d'Hathor, Maîtresse de la Turquoise
18.04.2021, 11:08

Богато илюстриран археологически отчет от разкопките в Серабит ел Хадим. Обектът е разположен в югозападната част на Синайския полуостров и там се е намирала изключително богата тюркоазена мина, край която постепенно израстнал миньорски град на древните египтяни. Началото му може да се проследи  до царуването на Сенусерт I (Сезострис, 1971-1926 или 1920-1875 г. пр. н.е.) и той достига голям разцвет през епохата на Средното царство. Негова най-голяма забележителност е дълго просъществувалият храм на Хатхор - "Господарката на тюркоазите", която е асоциирана със семитската Астарта / Баалат и се счита за покровителка на цоеляващите в тези пустинни места. 
Като работници в мините египтяните използват местно ханаанско население и именно на това място са открити графити изписани с протоханаанско писмо - първата известна в света азбука, от която тръгват всички по-късни подобни писмености.

Dominique Valbelle, Charles Bonnet - Le sanctuaire d'Hathor, Maîtresse de la Turquoise. Serabit El Khadim au Moyen Empire, Paris, Éditions Picard, 1996

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Added by: Admin | | Tags: протосинайско писмо, древноегипетска религия, Серабит ел Хадим, Баалат, протосинайска писменост, Астарта, древноегипетска архитектура, Хатхор, Древен Египет, древноегипетска археология
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Une remarquable étude scientifique qui présente de manière didactique les résultats des fouilles menées par la communauté égyptologique internationale sur ce site archéologique du Sinaï méconnu du grand public.
Sarabit al-Khadim est une localité dans le sud-ouest de la péninsule du Sinaï où la pierre de turquoise était extraite massivement des gisements durant l'Antiquité, principalement par les anciens Égyptiens.
Des fouilles archéologiques, menées en 1905 par Sir Flinders Petrie (1853-1942), ont révélé des campements de mineurs ainsi qu'un temple de l'Hathor locale, la « Dame de la turquoise », déesse protectrice des régions désertiques. On se rend compte de la fréquentation du site au nombre important d’autels consacrés à Hathor, disséminés çà et là tout autour du temple.
On y a trouvé une statuette de pierre représentant un sphinx, portant une double inscription, hiéroglyphique et en alphabet linéaire. Son déchiffrement a montré qu'il s'agissait d'une dédicace « À Ba'alat, déesse de la turquoise ». Ba'alat est le féminin de Ba'al, un mot qui sera utilisé abondamment dans la Bible pour désigner les idoles et divinités païennes. L'inscription gravée sur la statue est la seule qui a pu être déchiffrée.
Le site de Sarabit al-Khadim comporte un temple double, semi-rupestre, dédié à la fois à Hathor et à Sopdou. C'est le sanctuaire minier le plus important de l'Égypte pharaonique.
Construit sur un plateau rocheux dominant l'ensemble du site, le temple comporte un double hémispéos : un axe double, avec une succession en parallèle de pièces menant à deux salles de culte en partie creusées dans la montagne. Le sanctuaire, construit au Moyen Empire, fut agrandi sous le Nouvel Empire, mais seulement dans l'axe consacré à Hathor. Le temple originel est orienté selon un axe sud-est/nord-ouest ; or à cause d'un manque de place les rois du Nouvel Empire ne purent le prolonger dans la direction qui s'imposait - vers le nord-ouest -, mais durent faire évoluer l'ensemble plus vers l'ouest, de sorte qu'il dessine un léger coude.
Bien que le temple soit dédié conjointement à deux divinités, Hathor en reste la maîtresse incontestée. Sopdou joue donc un rôle plus secondaire mais néanmoins non négligeable ; dieu guerrier attaché à l'est et au désert, il protège les frontières orientales de l'Égypte et sauvegarde les hommes des dangers inhérents aux zones inhospitalières. À côté de ces deux divinités principales, on note la présence d'un dieu bélier originaire du delta et du Ptah de Memphis.
À quelques kilomètres de Sarabit al-Khadim, dans la vallée Ouadi-el-Mukattab, de nombreuses parois rocheuses sont gravées d'une grande quantité de signes. Ils ont été photographiés pour la première fois par Francis Frith en 1857. Ces inscriptions sont parmi les premières traces de l'alphabet protosinaïtique, dont est dérivé l'alphabet phénicien.
Toutes ces inscriptions présentent un trait particulier : par principe acrophonique elles utilisent une dérivation de hiéroglyphes phonétiques égyptiens pour écrire un langage sémitique. Les auteurs de ces deux inscriptions ont utilisé des signes égyptiens en leur donnant pour valeur le premier son dans leur langage sémitique du mot désigné par le hiéroglyphe égyptien. Ces inscriptions ont donc été écrites par des sémites qui travaillaient dans les mines égyptiennes du Sinaï. Il y a une trentaine d'inscriptions qui ont été photographiées.

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