Les connaissances que nous avons  de  la  santé et  de  l 'hygiène de  l'enfant dans l'Égypte  ancienne ,  sont  issues des informations  apportées  par  les  papyrus médicaux,  littéraires  ou  administratifs  et  par  les  objets  ou  les  bas-reliefs  des monuments. Celles-ci permettent de découper l'enfance en deux périodes. Une  première  période est consacrée aux soins nécessaires à un nourrisson dont  l'allaitement maternel est l'élément  primordial. Les médecins essayeront alors de le favoriser grâce aux rites magico-religieux et aux remèdes écrits  dans  les papyrus médicaux. D'autres traitements seront également  utilisés  pour  traiter  des maladies aux origines obscures comme celles causées par la substance bââ ou  la maladie-temyt. Mais certaines pathologies, touchant le jeune enfant, sont déjà bien reconnues, comme la toux, la rétention urinaire, l'otite ou le coryza. Ensuite, une deuxième période s'étend du sevrage de l'enfant à  son adolescence. Le jeune égyptien recevra alors une éducation lui permettant d'acquérir la  morale  nécessaire  pour  devenir  un  bon  égyptien. Il  apprendra également  les techniques d'écriture, de lecture et les sciences. De plus, son quotidien sera rythmé par le sport et les jeux. Au cours de cette période, les médecins de l'Égypte ancienne utiliseront leur savoir pour  traiter  les  diarrhées, les parasitoses, les maladies ophtalmologiques, les traumatismes et les morsures.